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Déclic : Rencontre avec Tatina, de la biopharmacie à l’IFM

Chaque déclic est la preuve qu’un parcours professionnel est d’autant plus passionnant qu’il est la concrétisation d’une passion née très tôt ou d’une vocation qui n’attendait qu’à se révéler ! Comme Tatina qui a découvert l'univers de la mode, grâce à l'IFM !

Publié le 11 mai 2022 | Rubrique : Le déclic
Publié le 11 mai 2022 | Rubrique : Le déclic

Aujourd’hui, Tatina nous raconte sa volonté de changer de carrière, initialement très éloignée de la Mode et du Luxe. En pleine reconversion, alternante à l’IFM depuis 2020, elle travaille actuellement à l’Atelier Emamotto Création. Découvrez ce qui a déclenché un changement de carrière et ce qui a lui a permis de sa rapprocher de sa passion pour la couture et la mode…

Que faisiez-vous avant le déclic ?

J’étais assistante de manager pour Domain Therapeutics, une société biopharmaceutique orientée sur la recherche et le développement de nouveaux médicaments.

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Quel a été ce déclic ? 

En octobre 2019, une collègue spécialisée en ressources humaines, m’a confié qu’elle me sentait une fibre artistique en rapport avec la mode. Cela a ravivé mes ambitions de 3ème lorsque je voulais faire un CAP couture à la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. À l’époque, je n’avais pas le courage de défier les ambitions que ma mère avait pour moi. Mais avec la situation sanitaire, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer. Il fallait prendre cette décision, avoir le courage de réaliser ce projet et entrer à l’IFM.

Vous souvenez-vous de votre état au moment du déclic ? 

J’étais euphorique, pleine d’envies et d’énergie, prête à défier le monde pour atteindre mon objectif ! Je me suis servie de mes acquis d’assistante pour planifier toutes mes démarches jusqu’à atteindre mon but : me former à la couture. Je me revois encore avec Gantt, qui est un logiciel qui aide pour organiser ses projets.

Qu’est-ce qui a influencé ce choix de vie ? 

Mon envie de réaliser ce rêve a été le moteur de ce choix. Le contexte actuel et la conjoncture économique ont aidé à cette prise de décision. En effet, la situation sanitaire incertaine ne m’a pas permis de me projeter autrement… Grâce à mes collaborateurs, mon choix a été fait : il fallait que je retrouve et développe ma fibre artistique.

Les avantages salariaux pour un apprenti de 29 ans ont également contribué à ce choix. À partir de cela, je me suis dit que me reconvertir était réalisable

Pourquoi le secteur de la Mode et du Luxe ? 

J’ai toujours aimé l’apparence, le message informel que l’on transmet avec ce que l’on porte, les codes, la sensation de toucher un tissu, les souvenirs que ça nous évoque. Je ne suis pas encore dans une maison de Luxe mais j’y aspire, je prends patience et je continue à me former.

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Quelle image aviez-vous de ce secteur avant d’y travailler ?

Pour moi, ce monde était inaccessible, ouvert à peu d’élus, du moins pour les grandes maisons. C’est un secteur qui demande beaucoup d’investissement personnel. Ce que je pensais alors, reste vrai. À ma grande surprise, j’ai découvert la solidarité des couturières que ce soit au travail, sur les réseaux ou à l’école…Et j’en suis ravie !

Avez-vous facilement trouvé une formation ?

Je me suis déplacée à Paris pour découvrir deux salons de l’orientation concernant les filières artistiques pour approcher l’IFM. Je savais exactement ce que je voulais faire et avec quelle école le faire. Le tout était de maximiser mes chances pour y entrer.

Comment cette filière vous a-t-elle accueillie ? 

J’étais surprise de voir que je n’étais pas la seule en reconversion ! Il y a une bonne partie de ma classe qui n’a pas suivi le cursus classique donc j’ai pu y trouver ma place aisément et sans a priori.

Que diriez-vous à ce qui n’ont pas encore eu le déclic ? 

Lancez-vous ! Ayez confiance en vous, donnez-vous le moyen de l’accomplir, c’est une grande aventure ! Le moment le plus délicat, c’est de se vendre lorsqu’on décroche un entretien, surtout lorsqu’on a un background différent du cursus choisi. Mais il reste toujours des compétences transversales à mettre en avant. Une fois dedans, il faut savoir répondre aux attentes scolaires et du travail. 

L’IFM offre plein de belles opportunités pour apprendre et pour collaborer. En entreprise, on apprend le fonctionnement d’un atelier et on perfectionne le geste appris en cours. 

« Euphorique, pleine d’envies et d’énergie, prête à défier le monde pour atteindre mon objectif ! » … Les mots de Tatina vous ont-ils donné envie de franchir le pas à votre tour ? Alors, n’hésitez pas à consulter toutes nos ressources en vidéos ou sur notre site, pour explorer les offres d’emploi ou les métiers possibles dans la filière.

Envie d’entrer dans l’univers de la Mode et du Luxe ? Avec ses 8 différentes filières, c’est un monde professionnel plein d’avenir qui propose près de 10 000 emplois chaque année, alors…à votre tour !  

Savoir pour faire est une campagne du Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe et financée par Opco2i.

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