De notaire à bijoutière, rencontre avec Marie Laure Rocca Serra

Marie Laure, artisane bijoutière, fondatrice et gérante de SENZOU BIJOUX, depuis 14 ans, nous a révélé son parcours et son choix de réorientation au travers d'une interview.

Publié le 29 novembre 2019 | Rubrique : Le déclic
Publié le 29 novembre 2019 | Rubrique : Le déclic

Marie Laure, artisane bijoutière, fondatrice et gérante de SENZOU BIJOUX, depuis 14 ans, nous a révélé son parcours et son choix de réorientation au travers d’une interview. 

Que faisiez-vous avant d’être bijoutière ?

J’exerçais, depuis 2001, dès la sortie de la fac, le métier de notaire à Marseille. J’étais salariée, mais je songeais à m’associer. J’avais un statut reconnu, c’était valorisant, mais j’avais moins de plaisir à être notaire qu’artisan bijoutier aujourd’hui. Aujourd’hui, je suis enfin à mon compte.

Quelle est la date de votre déclic ? 

Quelques années après avoir commencé ma carrière de notaire, en mai 2006.

Quel a été ce déclic ? 

Mon déclic a eu lieu lors de ma 1ère grossesse, celle de ma fille Lou. Aujourd’hui j’ai 3 enfants. 

Vous souvenez-vous de votre état au moment du déclic ? 

Au début j’avais un sentiment de peur, mais mélangé à celui du bonheur. Se dire que l’on va enfin faire ce que l’on aime, que sa passion va devenir son métier. Confucius disait d’ailleurs « choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie »… Et c’est ce que j’ai choisi de faire.

Qu’est-ce qui a influencé ce changement de vie ? 

Ce changement a été largement influencé par le sentiment de passer à côté de quelque chose, l’envie de créer quelque chose de mes mains, d’exercer ma réelle passion et d’être réellement disponible pour ma famille.

Pourquoi le secteur de la mode et du luxe ? 

Je ne me suis pas forcément posée de questions à ce sujet, je pense que ça s’est fait naturellement, car ça a toujours été le secteur qui me passionnait.

Quelle image aviez-vous de ce secteur avant d’y travailler ? 

Je l’observais de loin, en spectatrice attentive, le temps de mes loisirs… Il me faisait un peu rêver. 

Comment cette filière vous a-t-elle accueillie ? 

Il y a eu beaucoup de bienveillance et de soutien dans la réalisation de mon projet. La Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode m’a fait passer des concours de créateurs, que j’ai remportés. Elle m’a aussi donné l’opportunité d’avoir une expérience de vente dans les grands magasins.

Que diriez-vous à ce qui n’ont pas encore eu le déclic ?

Il ne faut pas hésiter, il faut vivre ses envies et ses passions. La vie est trop courte, elle est faite de beaucoup de joies, mais aussi de peines… Il est donc important de se faire plaisir chaque jour, d’autant plus dans le métier que l’on exerce.

À l’heure de cette interview, les créations de Marie Laure rencontrent beaucoup de succès. Cela lui a valu d’être retenue parmi les jeunes créateurs Marseillais et d’exposer dans de grandes enseignes. Ses colliers, sautoirs, boucles d’oreilles et bracelets ont conquis la France, l’Europe et l’international !

Savoir pour faire est une campagne organisée par le Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe. Elle est financée par le DEFI, le C.T.C, FRANCE ECLAT et l’OPCO2i, avec la participation de l’UIT et d’Unitex.

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